Sunday, July 04, 2010

Nouveau site en ligne

Pour suivre les aventures de nos champions et cherchez des infos sur le club, une seule adresse :

et retrouvez nous sur Facebook :
http://www.facebook.com/profile.php?id=100001174452732

Friday, September 11, 2009

Reprise

C'est reparti, mêmes jours, mêmes heures au Royal Naresuan, 20, rue Adolphe Coll à Toulouse.
mardi/jeudi 20h.

Sunday, July 05, 2009

1ERE COPA TOULOUSE


Bien peu de Toulousains se sont déplacés pour venir voir la COPA 1ère édition.. il faut avouer aussi qu'à part les copains, on avait pas vraiment prévenu..

Qu'à cela ne tienne, les compétiteurs, eux, étaient là. Venus de Marseille, Cognac, Paris, Montpellier, Bayonne, Perpignan, Toulon, Carcassonne, Barcelone, Genève, Arezzo, Grenoble..etc.. ils ont ont offert un spectacle magnifique en première journée avec un niveau en ceintures blanches rarement vu en France jusqu'ici. La superbe salle "La maison du judo" associée à un ciel bleu magnifique ont achevé de parfaire le tableau comme on dit.


L'équipe ARANHA TOULOUSE n'a pas failli à ses responsabilités et c'est avec fluidité et rythme que les combats s'enchainent la première journée. On verra notamment une magnifique cétégorie pena ceinture bleue voit la victoire de Pierre Duclos (Aranha Toulouse - ci-dessous en rouge) sur ses deux adversaires récurents, Pierre Donadelli et Anthony Bruno.

(à suivre..)

Monday, May 18, 2009

II° Copa Aranha

La saison avançait paisiblement lorsque nous nous regardâmes dans le blanc des yeux moi et mon reflet dans la glace ce petit matin là : "Alors Rob? (j'aime à m'appeler Rob au point du jour lorsque je suis seul avec moi-même), est-ce qu'il serait-y pas temps de faire la seconde édition de la fameuse Copa Aranha qui avait mis les foules en délire l'an passé?"
Je n'eus pas besoin de me répondre, je savais que cet air fouinard valait un "oui".
C'est ainsi que ce dimanche 17 mai, il était difficile de pénétrer dans la salle tant la foule s'était massée en nombre pour assister au plus spectaculaire tournoi de l'Orbe. Et Urbis.
Déjà les combattants craquaient nerveusement sous les "Hurray!!!" de la foule de badauds.
Après un rapidement checkage général, les combats tant attendus débutèrent.


Le premier tour de la catégorie blanche s'ouvrit par le choc entre Olivier "pas celui, l'autre", et Terere "pas non plus celui là mais le nôtre". Suivirent les duels qui opposèrent Takma à Sofiane, Rafaël à Nayoub "Snoop dogg", et Eric "American Slam Boy" à Patrick, lequel slamma celui-là comme il était attendu.
























Ainsi se définirent les vainqueurs du premier tour : Terere, Eric, Rafaël et Takma.

Il était temps de faire la place aux fauves, les gradés entraient en scène.
La première lutte opposa Brice "l'ours de bouloc" à Flying Rémi.

En bas du tableau les frères ennemis, "Petchi" et Pedromoplata se retrouvaient une fois de plus face à face. PEdromoplata prit le dessus et rejoint Flying Rémi au second tour.

Après une entracte digne du plus grand cabaret de la Belle époque, nous attaquâmes le deuxième tour des blanches. Autant dire les demi-finales.















Celles-ci s'achevèrent dans le sang et les larmes, avec deux finalistes redoutables : Eric "le Cadenas" vs Terere "the Expert (comptable)".

Les demis des gradés virent la lutte stratégique de Max "l'huître de Bouzigues" contre Pedro"tiens t'auras tes deux points, t'auras tes deux points", et l'écrasement de Flying Rémi par Quentin "Amphétaman".











Avant les grandes finales, se disputèrent les troisièmes places, où l'on vit Takma résister aux assaults de Rafaël pour remporter la médaille de bronze virtuelle, tandis que Flying Rémi plaçait un juste armlock à pedro après lui avoir concédé deux points.


Mais déjà les finalistes s'avancaient.
Eric et Terere se jetèrent dans la bataille comme des morts de faim, pour se terminer dans un meli-melo que même le plus savant des anthropologues aurait eu du mal à démêler.















Quant à la finale des gradés, la technique de l'huître de Bouzigues n'eut aucun succès face à Amphétaman qui mit un terme rapide au combat.

Ainsi nous avions nos nouveaux champions 2008/2009 : Terere et Quentin.

Bientôt les vidéos dans la section adéquate...

Thursday, May 14, 2009

Des fois j'eum'demande...

On dit souvent que la défaite enseigne plus que la victoire. C'est fort vrai.
Ce dimanche 10 mai, je connais quatre types qui ont beaucoup appris. Du moins je leur souhaite.

Parce que sinon il y a des chances pour que je leur pourrisse la gueule au prochain entraînement...

Cela dit, félicitons les quand même pour avoir fait l'effort de participer à ce tournoi lointain, malgré une préparation plus que limite, un coach plus qu'intermittent, mais une volonté et une bonne humeur toujours égales. Si nous étions tous tristes de revenir de Toulon les poitrines sans ornement, le petit coup de fil qui nous annonça la victoire de Guillaume "the undertaker" en terre catalane nous remis du baume au coeur pour la fin du voyage. Le week-end n'avait pas été totalement perdu, l'équipe Aranha barcelonaise ayant elle, fait un carton plein à la Coupe d'Espagne.

Friday, May 01, 2009

ça devient lassant (mais touchons du bois quand même...)

Youpi? Non celui-là je l'ai déjà utilisé.
Victoire? Non ça aussi...
Youpitralala? Non ça ça fait con.

Toutes. On les a toutes faîtes. On sait plus comment vous le dire. Une fois de plus, Yan Cabral a eu rendez-vous avec la victoire.
Lors de l'ASF 4 qui a eu lieu fin avril à Paris, bel évènement organisé par Atch, notre expatrié a finalisé le vaillant Antony Rhode d'une compression du mollet qui suivait une tentative de "rashga-cou" pour les connaisseurs qui ne manquent pas de nous lire. Sachant également que son adversaire est surnommé "Mr Leglock", on appréciera.


Yan under ze Genève's sunlights


Je n'avais pas fini d'écrire cet articolozinho, que Yan était déjà dans l'avion qui volait pour Genève, appelé à la dernière minute pour combattre en MMA contre le français Gary Kono. Il ne me fit pas mentir en finalisant, encore une fois, son adversaire dans le premier round avec un katagatame bien aïguisé, devant 5000 personnes en délire.
5-0-0, voilà désormais le cartel du champion.

Oui monsieur. Bien malin qui stoppera sa course.

Tuesday, March 24, 2009

le calecif sacré

Voici un beau reportage sur le Championnat d'Europe de jiu jitsu, avec en guest-star, Yan et son remarquable calecif rose fluo! Rendez-vous à la fin du reportage pour le résumé de la catégorie medio.

Barcelonaz heat


Fraichement débarqué à Barcelone pour poursuivre son épopée européenne, Yan a remporté son quatrième combat de MMA le dimanche 22 mars 2009 en soumettant le lutteur Ersin Catalin dans le second round.
Toute l'équipe s'associe à ma plume électronique pour féliciter le champion et lui en souhaiter encore bien des bonnes.
Retrouvez la video de ce combat dans la section Vidéo (moteur on tourne).
(photo Elena Garcia)

Friday, March 13, 2009

La Toile est en expansion

Passent les années et toujours plus poussiéreux est notre jiu-jitsu. Les toiles d'araignée se planquent dans les coins sombres...
Pour preuve, deux nouvelles académies "Association Aranha" se sont ouvertes en Europe : une en Italie, à Arezzo, où officie le bon Thiers, et le siège catalan, à Barcelone, où travaille désormais l'unique et irremplaçable Cabralzinho.
Voilà les liens pour les curieux :
Italie
Catalogne

Cela sans oublier nos amis hexagonaux, grenoblois de sang, qui se les pèlent j'en suis sûr.

Tuesday, February 17, 2009

Champion!

Il est champion! Avant de vous raconter en détail les affres de nos compétiteurs, voici toujours le premier combat de Damien en ceinture bleue, premier d'une longue liste qui le mènera à l'or convoité.

Sunday, February 01, 2009

Stage Andréa Ushirobura et passages de grades.




Ce jour-là, c'était vraiment pas du petit lait qui nous attendait au club, en effet, Yan qui s'apprêtait à décoller pour de nouvelles aventures Barcelonaises dans la foulée du championnat d'Europe avait décidé de faire les choses en grand et d'inviter Andréa Ushirobura (NOVA UNIAO) pour nous enseigner des techniques pas piquées des vers. Je n'en dévoilerai pas ici le contenu précis, fallait venir bande de steacks.

Surtout que (bande de noeuds) Yan en a profité à la fin pour donner des grades aux plus méritants : ainsi les plus significatifs fûrent Francky et Pierre qui passèrent de Blanche à bleue avec brio.
Honnêtement je me demandais depuis déjà un bon moment ce qu'ils foutaient encore avec leur ceinture blanche.. Ensuite il y eût plein de petites graduations sympathiques en série : Ainsi Olivier Bégoizinho, Ernesto portuguaizinho et Moizinho nous retrouvons bien proches de la marron avec trois petites barettes blanches qui en jettent sur la ceinture. Font-elles de nous des hyper guerriers de l'extrême encore plus extrêmes que ce que nous étions déjà auparavant ? Nul doute là-dessus.
Depuis je sais pas si c'est lié mais j'ai remarqué que je faisais mieux le cafézinho en plus, et surtout que j'arrivais à me lever le dimanche matin pour aller au marché avant que 13 h ne sonnent.
Bref nous eûmes ensuite Paddy, Quentin (je sais ce que t'as foiré aux Européennes je sais tout t'es un pigeon), Briçao "oeuf de pigeon", Petit-Ami, JC Chedeau"Pitbullzinho" le bellâtre dandy un peu snob travesti en combattant de l'UFC, Romain et je sais plus qui d'autre encore qui ont eu droit de mettre une petite barette, ou deux, ou trois, me demandez pas les détails parce-que là vous abusez, faudrait voir à pas non plus me faire trop chier.
N'oubliez pas que j'ai plein de barettes un peu de respect merde, c'est fou cette jeunesse complètement décadente qui ne pense qu'à aller acheter des clopes pas cher à Arnaud-Bernard, ça me tue ça.

Les adieux de Yan donc, qui n'étaient pas vraiment des adieux puisqu'il déménage à Barcelone (voisinage) et qu'on lui souhaite tous de réussir à monter une belle équipe là bas aussi. Perpétuant ainsi le nom d'ARANHA à travers l'Europe, un club qui vît le jour un froid matin de décembre 2004 dans un hangar désaffecté du centre ville de Toulouse à l'initiative d'Eric Satgé à peine ceinture bleue à l'époque. Si on pouvait revenir dans le temps on pourrait même lui casser la gueule facilement c'est fou ça hein ?


A l'heure qu'il est je connais les résultats du Championnat d'Europe mais je préfère laisser les acteurs en parler eux-mêmes..

Allo Lisbonne... ici Toulouse... à vous les studios !

Saturday, January 03, 2009

Copa Catalunya 2008


Tester des armes blanches sur les corps humains est pour nous absolument hors de question..
C'est ainsi que nous décidâmes de nous rendre à Barcelone pour évacuer les frustrations de nos amis psychopathes sans risquer un séjour prolongé à l'ombre qui se serait avéré déplacé..


Nous fîmes donc deux convois ce qui explique que je n'ai que les photos du deuxième convoi (celui des beaux gradés) si quelqu'un veut m'envoyer les photos du premier convoi (celui des très laids non-gradés) je lui en serai reconnaissant.

Premier convoi : Yan, Paddy, Julien, et Pierlepunk aka "Jacques Daniel"
Deuxième convoi : Eric "Dit : "J'y vais mais je me bats pas", Guillaume alias "j'y vais mais je me bats pas non plus pour faire comme le chef", Olivier et votre serviteur.
Convoi annexe : Greg le virevoltant judoka et sa copine.


Le premier convoi (Yan excepté et pour cause on le verra plus tard..) fit à peu près du caca d'après les rapports : quelques combats gagnés mais rien de significatif sauf Greg qui finit troisième après avoir séché 3 ou 5 adversaires (selon les versions) en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Le deuxième convoi sur place le lendemain assista, puis participa, aux festivités du premier convoi...
Ainsi en observant bien, on pouvait voir Pierlepunk enquiller les double whyskies si rapidement et à une vitesse tellement surréaliste que le serveur en perdait son latin et oubliait de lui facturer la moitié de ses consommations... En bons observateurs nous décidâmes de l'imiter dans sa technique..de bar en bar en bar en boîte..

Je passerai sur les épisodes suivants si vous le voulez bien pour nous concentrer uniquement sur le sport ; parce-que je vous voir venir bande de dégueulasses vous voulez des détails sur la double attaque simultanée de prostituées dans les rues de Barcelone au petit matin et savoir comment j'ai fini par distribuer à la volée tout mon argent à ces vampires pour qu'elles se barrent, oui oui je l'ai bien compris, mais restons-en au sport.

Non parce-que j'ai bien compris que vous vouliez savoir combien elles étaient et de quelle manière elles ont agité leurs mamelles disproportionnées sous notre nez le long des remblas en nous courant après comme des malades mentales. Mais n'insistez pas vous ne saurez jamais rien on va parler de sport plutôt.

Ouais parce-que c'est facile aussi je peux très bien raconter si je veux la façon dont l'une d'elles a failli me trainer à l'hôtel en me tirant par le tricot alors que j'étais abandonné par mes coéquipiers tout en me murmurant à l'oreille des horreurs en trois langues différentes qui m'ont traumatisé à vie.
Ca facile !
Mais non on parlera de sport et rien que de sport !

Le petit matin Barcelonais nous accueillit donc frais comme des gardons pour nous rendre à la compète, le coeur empli d'une joie ineffable et téméraire et le sac rempli de trésors magiques pour nos amis espagnols.
(traduction : on s'est levé avec une belle casquette en béton deux heures après s'être couchés avec des canettes vides plein la table de nuit, et on est arrivés encore bien saouls et tellement à la bourre que j'étais sûr d'être venu pour rien en maudissant d'avance tous ces enfoirés)
Olivier torcha donc correctement sa première lutte en infligeant une affreuse déculottée (voir photos plus haut) à son adversaire mais finit par se faire prendre, lors de sa deuxième lutte, dans le triangle d'un Julien Gaillard qui semblait s'être couché un poil plus tôt vu la forme qu'il tenait..
Vînt le tour de votre serviteur qui oublia complètement la notion du temps pour se consacrer à sa stratégie favorite : finir sa nuit de n'importe quelle manière... quitte à dormir scotché à son adversaire.
Votre serviteur terminât le combat 2 à 2 avec 2 avantages au profit de l'autre affreux.
Et au passage il n'oubliât pas de s'auto-éclater le genou en se le tirant lui-même pour le spectacle.

Mais le plus beau reste à venir.. Yan Cabral qui finit par être tiré du lit vers 15h17 se présenta avec quelques grammes de trop à la pesée.. Nous assistâmes alors à un véritable ballet de 45 minutes... Yan court, il sue, se repèse puis finalement on lui dit "c'est bon".
C'est bon ça veut dire que c'est bon donc le mestre va manger un énorme Big mac ou une autre saloperie dans le genre.. Pis quand il revient on lui dit "c'est plus bon"
Il avait sous-estimé la perfidie des adversaires de sa catégorie qui l'empêchèrent de concourir sous prétexte qu'il allait tous leur casser proprement la gueule et empocher tout le pognon..
Rebelote, je cours...je sue....je me pèse....je cours... je gueule... je me pèse... toujours pas bon pour 50 petits grammes.
"Meu saco qu'à cela ne tienne !" leur dit Yan dans un français impeccable. "Mettez-moi dans la catégorie d'au-dessus !"

C'était sans compter sur la perfidie de ceux de cette catégorie qui...etc etc... bref on l'aura compris il était visiblement trop fort pour cette compétition-là..
C'est quand même dingue ça quand on y repense un peu.

Trois médailles de 3ème donc : Olivier, Greg et moi. La médaille est jolie pour une fois mais elle est en bronze et ça on aime pas trop..

Coupe d'honneur du pochard pour Eric qui, pour la seule et unique fois de sa vie, se coucha aussi tard que les autres pingouins.

Prochaine étape imbriaque : Championnats d'Europe à Lisbonne fin janvier...

Wednesday, December 10, 2008

En attendant le compte-rendu de la Copa Catalonya

Vous pouvez retrouver dans la section vidéo, un combat de l'été dernier.
En effet, nous avons mis la main sur la demi-finale de la FightWay cup, tournoi Elite -70 kgs, où notre héros local affronte Nayeb Hézam.
Ne manquez pas cette belle finalisation dans notre section vidéo.

Thursday, November 06, 2008

La Sainte-Défaite

Toutes les vidéos sur notre lien là à droite juste ici là. A droite. c'est marqué là.

Après la mauvaise idée du championnat NO-GI de la FFL, où notre héros national s'était rotatoirement entorsé le genou, les suivants de ce dernier dans la guerre tatamiesque sans merci qui se déroule entre les types qui n'ont pas les mêmes couleurs de kimono, avaient décidé de se rendre à un championnat lointain et puant, j'ai nommé le championnat de la Coupe de la Barre.
Le nom était bien sot en lui-même. C'est ainsi que huit types décidés, se rendirent fort peu préparés à Antibes pour la première sortie annuelle de l'équipe Aranha.

Alors que je cheminais de bon matin sur l'A8 pour rejoindre mon équipe de bras cassés, à bord de ma mercedes cabriolet Porsche à turbo essuie-glace bi-directionnel bio, je faillis ne pas reconnaître la Sainte-Victoire chère à Cézanne. Heureusement un panneau des ASF marron hideux où quelqu'un avait voulu reproduire un tableau du peintre le plus excellent de son temps, ce qui n'est pas peu et surtout n'a rien à voir avec notre propos, me l'indiqua. La Sainte-Victoire.
Je zieutais. Tchi-walou comme on disait dans les cours de récrés. Un épais nuage barrait le sommet de la belle et ne laissait apercevoir que ses premiers contre-forts.
Présage funeste? Habitués à lire les lignes de la main dans le marc de café sur les parking des centres commerciaux, j'accélérais l'allure déjà héroïque afin de remettre le destin sur son rail.

Sur place, on se rendit compte combien l'indigène était laid et sans culture. A midi, les inscriptions qui avaient déjà étaient faites anticipatoirement par la magie d'internet, et pour gagner du temps, n'étaient toujours pas terminées. Visiblement l'indigène était aussi organisé qu'une troupe de hyènes à l'approche d'une charogne puante.
Qu'à cela ne tienne, nos braves se distrayaient en jetant des cacahuètes à la mort aux rats sur leurs adversaires. On distinguait même quelques italiens aux yeux cernés auxquels ils jetaient alors des cacahuètes au Chianti, roulés dans du jambon de Parme mi-cuit.

Les heures passaient.

La troisième semaine, les combats des ceintures blanches débutèrent.
Eric "le suedois qui se fait passer pour un Americain qui ne craint pas les Républicains" lutta le premier, ceignit son adversaire dans sa garde infranchissable et tenta diverses choses tandis que son coach lançait dans un anglais approximatif qu'il croyait être du suédois courant, des conseils incompris. Il s'inclina avec talent.

Ce fut ensuite le tour de Pedro "Je pète la gueule à tout le monde". Il fit honneur à son surnom jusqu'en demi-finale, où, après avoir étranglé ses adversaires comme s'ils fussent des insectes, il rencontra un type aux yeux fermés que l'on soupçonnât d'être Yoda ou le fils de Bruce Lee réincarné. Il prit le dos et retourna Pedro comme les blés avant de gagner aux points une palpitante lutte.



Arriva le tour de Guillaume "l' homme sans genoux". Un début de combat intelligent malgré lui, et, menant aux points, le voilà pris dans un triangle ajusté qui le contraint à l'abandon.

Le deuxième mois touchait à sa fin lorsque les ceintures bleues s'échauffèrent et que cette chiffe de Julien "l' homme qui allait à l'autre bout de la France pour rien", s'automutila en s'échauffant. Il abandonna, vaincu par lui-même. On avait tout vu.

Rémi "la bonne blague" ne l'entendait pas de cette oreille. Grâce à un coaching sans faille, et à la volonté de prendre le maximum de triangles dans sa carrière, il gagna son premier combat 2 à 0.
Son adversaire vraisemblablement effrayé par cet être qui ne craignait pas la soumission, ne se présenta pas lors du quart de finale, ce qui propulsa Rémi en demi contre notre éminent ami grenobleois, le jeune Max "Pousse toi de là que je m'y mette". Ce dernier poussa deux fois Rémi pour s'y mettre en finale et s'imposa 4 à 0 au terme d'une lutte âpre et disputée.

Mais alors que l'année touchait à sa fin, les bleues master s'approchaient pour combattre. Deux de nos plus beaux gabarits plombaient la catégorie et on riait sous cape en pensant au podium qu'ils allaient surmonter. Ils seraient beaux les Damien et PAddy en haut du podium. C'étaient sans compter sur les aléas du jiu-jitsu, sport improbable et imprévisible.

Après une domination sans partage, DAmien remportait son premier combat, tout comme PAddy. En demi, Damien affrontait un italien hirsute aux bacchantes elvistiques.
La tuile.
Ce grognard de la première heure opposa un debout rude et implacable au judo de Damien, tandis qu'il passait inexorablement la garde de notre recrue. Rien à faire. De son côté, PAddy se jetait la tête basse dans un anaconda, ce qui est une faute de goût en kimono. Mais l'arbitre ne disqualifia pas son adversaire pour inesthétisme, ce qui est bien dommage.

Tandis que nous prenions de l'âge en attendant le combat de Pierre le Punk, votre serviteur se décida à aller hâter le processus afin de rentrer dans nos ménates ou pénates, je sais jamais, avant que nos enfants soient plus âgés que nous-mêmes. Pour ceux qui en ont j'entends.
Quelle ne fut pas notre surprise en apprenant que la catégorie à Pierre le punk avait été squizée sans autre formalités !?! En bon punk Pierre arracha quelques strapotins, récupéra sa mise, pissa sur les tatamis et envoya des doigts rageurs à qui les méritaient.
Nous pouvions nous en aller fourbus, mais satisfaits de notre journée, malgré la demi-teinte des résultats : aucun champion, quatre médailles de troisième pour huit têtes, si le calcul est bon ça fait une demi médaille de troisième par type soit une place de sixième pour chacun.
Ce qui est mauvais.
Nul.
La prochaine fois va falloir à faire mieux. Ou alors foutre le sélectionneur dehors.

Wednesday, October 22, 2008

Dzenkuwa Polski

Petit compte-rendu en demi-teinte de cet aller-retour en Pologne :

Tout d'abord c'est bien l'idée qu'on s'en faisait : la Pologne c'est pas vraiment Disneyland et on voit de suite que les Polonais n'aiment pas les étrangers pleins de thunes par définition.
Ce qui se comprend sans peine.
On est donc face à des attitudes de mépris à peine dissimulé qui donnent pas envie de rester super longtemps sur place. Ce qui en même temps se comprend si on se met un petit peu à leur place.

Bon bref, donc on prend le bus samedi matin pour un bled paumé dans la campagne et Eric se prépare pour le premier combat. Quant à moi je peux pas la faire je suis ni en forme ni au poids.
On savait que ce type là faisait des triangles à tire-larigot bon ben on a eu la
confirmation. Eric reste donc deux minutes et quelques dans un triangle de Polonais (ce qui selon ses dires n'est pas l'expérience la plus confortable de sa vie) puis finit par sortir et par lui rendre la monnaie : triangle à son tour et notre ami Polonais tape de suite. Un scénario Hollywoodien qu'affectionne le français : le gentil perd, il perd encore puis hop juste avant la fin il gagne !

Le deuxième s'enchaîne malheureusement immédiatement et le vilain français plein de thunes famélique d'avoir perdu 12 000 kgs et pas rasé n'a pas le temps de récupérer. : il finit par perdre 4 à 2.

Croisés : Thomas Loubersanes et Kassim Annan, le premier gagne deux combats et se fait assez joliment arnaquer par l'arbitre qui les replacent au centre du tapis avec une clef de talon engagée..
J'attends des nouvelles de Kassim pour en dire plus qui apparemment a perdu aux points.

Quant à nous il ne nous restait plus qu'à tuer le temps sous les regards de Kalachnikov des Polonais qui daignaient tout juste nous vendre de la bière..