Saturday, January 03, 2009

Copa Catalunya 2008


Tester des armes blanches sur les corps humains est pour nous absolument hors de question..
C'est ainsi que nous décidâmes de nous rendre à Barcelone pour évacuer les frustrations de nos amis psychopathes sans risquer un séjour prolongé à l'ombre qui se serait avéré déplacé..


Nous fîmes donc deux convois ce qui explique que je n'ai que les photos du deuxième convoi (celui des beaux gradés) si quelqu'un veut m'envoyer les photos du premier convoi (celui des très laids non-gradés) je lui en serai reconnaissant.

Premier convoi : Yan, Paddy, Julien, et Pierlepunk aka "Jacques Daniel"
Deuxième convoi : Eric "Dit : "J'y vais mais je me bats pas", Guillaume alias "j'y vais mais je me bats pas non plus pour faire comme le chef", Olivier et votre serviteur.
Convoi annexe : Greg le virevoltant judoka et sa copine.


Le premier convoi (Yan excepté et pour cause on le verra plus tard..) fit à peu près du caca d'après les rapports : quelques combats gagnés mais rien de significatif sauf Greg qui finit troisième après avoir séché 3 ou 5 adversaires (selon les versions) en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Le deuxième convoi sur place le lendemain assista, puis participa, aux festivités du premier convoi...
Ainsi en observant bien, on pouvait voir Pierlepunk enquiller les double whyskies si rapidement et à une vitesse tellement surréaliste que le serveur en perdait son latin et oubliait de lui facturer la moitié de ses consommations... En bons observateurs nous décidâmes de l'imiter dans sa technique..de bar en bar en bar en boîte..

Je passerai sur les épisodes suivants si vous le voulez bien pour nous concentrer uniquement sur le sport ; parce-que je vous voir venir bande de dégueulasses vous voulez des détails sur la double attaque simultanée de prostituées dans les rues de Barcelone au petit matin et savoir comment j'ai fini par distribuer à la volée tout mon argent à ces vampires pour qu'elles se barrent, oui oui je l'ai bien compris, mais restons-en au sport.

Non parce-que j'ai bien compris que vous vouliez savoir combien elles étaient et de quelle manière elles ont agité leurs mamelles disproportionnées sous notre nez le long des remblas en nous courant après comme des malades mentales. Mais n'insistez pas vous ne saurez jamais rien on va parler de sport plutôt.

Ouais parce-que c'est facile aussi je peux très bien raconter si je veux la façon dont l'une d'elles a failli me trainer à l'hôtel en me tirant par le tricot alors que j'étais abandonné par mes coéquipiers tout en me murmurant à l'oreille des horreurs en trois langues différentes qui m'ont traumatisé à vie.
Ca facile !
Mais non on parlera de sport et rien que de sport !

Le petit matin Barcelonais nous accueillit donc frais comme des gardons pour nous rendre à la compète, le coeur empli d'une joie ineffable et téméraire et le sac rempli de trésors magiques pour nos amis espagnols.
(traduction : on s'est levé avec une belle casquette en béton deux heures après s'être couchés avec des canettes vides plein la table de nuit, et on est arrivés encore bien saouls et tellement à la bourre que j'étais sûr d'être venu pour rien en maudissant d'avance tous ces enfoirés)
Olivier torcha donc correctement sa première lutte en infligeant une affreuse déculottée (voir photos plus haut) à son adversaire mais finit par se faire prendre, lors de sa deuxième lutte, dans le triangle d'un Julien Gaillard qui semblait s'être couché un poil plus tôt vu la forme qu'il tenait..
Vînt le tour de votre serviteur qui oublia complètement la notion du temps pour se consacrer à sa stratégie favorite : finir sa nuit de n'importe quelle manière... quitte à dormir scotché à son adversaire.
Votre serviteur terminât le combat 2 à 2 avec 2 avantages au profit de l'autre affreux.
Et au passage il n'oubliât pas de s'auto-éclater le genou en se le tirant lui-même pour le spectacle.

Mais le plus beau reste à venir.. Yan Cabral qui finit par être tiré du lit vers 15h17 se présenta avec quelques grammes de trop à la pesée.. Nous assistâmes alors à un véritable ballet de 45 minutes... Yan court, il sue, se repèse puis finalement on lui dit "c'est bon".
C'est bon ça veut dire que c'est bon donc le mestre va manger un énorme Big mac ou une autre saloperie dans le genre.. Pis quand il revient on lui dit "c'est plus bon"
Il avait sous-estimé la perfidie des adversaires de sa catégorie qui l'empêchèrent de concourir sous prétexte qu'il allait tous leur casser proprement la gueule et empocher tout le pognon..
Rebelote, je cours...je sue....je me pèse....je cours... je gueule... je me pèse... toujours pas bon pour 50 petits grammes.
"Meu saco qu'à cela ne tienne !" leur dit Yan dans un français impeccable. "Mettez-moi dans la catégorie d'au-dessus !"

C'était sans compter sur la perfidie de ceux de cette catégorie qui...etc etc... bref on l'aura compris il était visiblement trop fort pour cette compétition-là..
C'est quand même dingue ça quand on y repense un peu.

Trois médailles de 3ème donc : Olivier, Greg et moi. La médaille est jolie pour une fois mais elle est en bronze et ça on aime pas trop..

Coupe d'honneur du pochard pour Eric qui, pour la seule et unique fois de sa vie, se coucha aussi tard que les autres pingouins.

Prochaine étape imbriaque : Championnats d'Europe à Lisbonne fin janvier...

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