Monday, March 13, 2006

Prélude : carnets d'un trouillard.


Début avril deux zèbres du club (les autres ayant trouvé des excuses pourries genre : "je peux pas : j'ai un enfant qui est né", "je peux pas : j'ai peur", "je peux pas : je suis trop une QUICHE", "je peux pas : je pèse trop lourd", "je peux pas : je parle pas catalan et ma grand-mère fait de l'osthéoporose" etc..) vont aller à Barcelone pour faire la coupe d'Espagne de Brésilien jiujitsu.
Il s'agit d'Eric (ici en blanc, contre "L'homme- dont-on- hésite-a-lui -trouver -un -surnom-ridicule-parce-qu'il-est-trop-balaise") et de moi-même (en noir, contre Tony "Young Daddy Koral")

Ouf putain elle est un peu chiante à lire cette intro heureusement qu'elle est finie.


C'est le moment d'analyser ce qui se passe dans la tête d'un champion qui n'en est pas un..
Pour Eric on s'en fait pas trop : il se ramène généralement pas rasé et avec un look de poivrot en forme ; il se change, se pèse, s'échauffe, et habituellement il gagne la partie.
Mais dans mon cas.. santa maria verge ! J'ai d'une part intérêt a faire oublier ce dramatique résultat Londonien, et d'autre part, il faut que je me mette dans la peau d'un compétiteur.
Genre :
1/ Avoir envie de gagner.
2/ Avoir du répondant cardio-vasculaire.
3/ Ne pas se faire caca dessus.

Car c'est la pression.
Impossible d'aller là-bas pour perdre.
Inadmissible, intolérable.
C'est gagner, ou se faire battre par un plus nul et revenir complètement abattu.
Alors comment font les vrais compétiteurs ?
J'ai posé la question à Eric Satgé, compétiteur-glandeur.
Il m'a répondu cette chose prodigieuse : "Tu y vas tu plies les types, tu montes sur la marche et après tu t'en vas."

Bon d'accord : j'y vais, ouais ça facile, je plie le type, et.. oui mais, si c'est LUI qui me PLIE... ?

A cette question fine on m'a rétorqué : "Si c'est lui qui te plie, c'est que t'es qu'un pinot."
Bon sang mais c'est bien sûr !
Un PINOT !
Voilà la clef de la solution de l'issue de la réponse au coda : "Etre ou ne pas être un PINOT"

Eh bien nous aurons la réponse dans quelques semaines. En attendant, entrainons-nous, balbutions quelques prières, et surtout préparons quelques bonnes excuses..

Car ce fameux "esprit de compétition" qui plane, insaisissable et fugitif, qui nous dit que l'autre en face il l'a pas vachement plus développé que toi ?

C'est justement la question bien débile qu'il ne faut SURTOUT pas se poser.

En bonus, et pour se MOTIVER, on copie-colle le lien ci-dessous qui nous emmène vers une page ou l'on trouve un chouette montage que Brice a fait ( JuJi_training_bof.mov ) sur des bouts d'entrainements.
( Explication du gag: au début je vois une ouverture et je veux planter la tête par terre, comme j'ai vu faire à la téloche, pour passer par-dessus en voltigeant gracieusement.. c'est le moment qu'a choisi Eric pour dégager sa jambe d'un coup. C'est la rencontre fortuite d'un genou et d'un nez.)

http://brikos.free.fr/Rapidweaver/page1/page1.html



1 comment:

Anonymous said...

Au "trouillard", je lui conseillerais d'aller faire pipi avant d'aller au lit de peur que tu te fasse dessus après avoir cauchemardé..... Mais le mieux que je puisse te dire c'est : RELAX MAX !!!

Courage pour la suite des opérations à vous les frères ;)