INTERVIEW EXCLUSIVE

C'est non sans mal que nous avons réussi à obtenir cette interview de la mystérieuse nouvelle étoile du jiujitsu brésilien francais (sic)
En effet, traqué par le fisc, l'ANPE, les assedics et les femmes, le professeur Mokhtarccilojoe Satjoao se terre dans un garage quelque part en Occitanie.
Il nous a fait l'honneur de nous recevoir pour échanger quelques pensées philosophiques.

Journaleux : Moltachirhono bonjour et merci de votre accueil, on vous dépeint comme le NOUVEAU JACARÉ mais en moins fort, que pensez-vous de ces allégations ?
Bonjour, tout d'abord je voudrais saluer tous les lecteurs de votre revue, et vous remercier pour cette entrevue. Pour ce qui est de votre question, je ne crois pas que l'on puisse me comparer à Ronaldo JACARE. Après tout, le seul trophée que j'ai jamais ramené reste la Copa Providencia 2004, un tournoi "de ruelle" dirais-je, contre mes élèves les plus mauvais. Je ne dis pas que JAcaré s'en sortirait aisément face à des Raoul, Iggy, BRice de Bouloc, ou encore des Gastao, mais je pense simplement qu'il les EXTERMINERAIT, et cela même s'ils lui tombaient tous dessus en même temps au milieu de la nuit, après la plus énorme cuite qu'il eût jamais pris.
Donc pour répondre à votre question, le nouveau Jacaré, non, certainement pas... D'ailleurs il est bien trop vilain.

J. : Pouvez vous expliquer à nos lecteurs ce que vous attendez exactement de ce sport de chiffonniers ?
J'ai l'intention de créer une maison de la lutte, qui serait un peu un centre unique où tous les passionnés pourraient se rencontrer autour d'un tatami, et s'échanger des techniques, des conseils, des insultes, des femmes. Je crois que le jjb est la source d'un sport nouveau que certains essayent déjà de me piquer. Que ce soit Abu dhabi ou encore le récent Budo Challenge de Rickson, on pille sans vergogne toutes mes idées les plus brillantes. Face à ces injustices, ma seule option fut celle de ne participer à aucun de ces tournois. C'est pourquoi vous ne m'y avez pas vu. Et je continuerai à les boycotter tant que mon influence véritable ne sera pas reconnue à sa juste valeur.

J. : Certains grands philosophes ont parlé de retour pervers à l'état animal pour les pratiquants de Béjiji. Quelle est votre opinion ?
Oui c'est évident. Je suis toujours d'accord avec tout ce que disent certains grands philosophes. Je crois même que mettre un ou deux pratiquants dans les zoos ne ferait de mal à personne...J'en connais quelques uns de ma catégorie qui seront ravis de trouver le gîte et le couvert auprès des grands singes de Plaisance du Touch (31).


J. : Rouler avec des filles super canons cela vous pose-t'il un problème ou un cas de conscience ?
Au contraire. J'ai toujours soutenu l'égalité des chances et la parité homme-femme. C'est vraiment un des axes de ma politique sportive.

J. : Qu'arrive t'il lorsque les assedics ou les pouvoirs décisionnels de la ville retrouvent votre trace ?
Généralement s'ils retrouvent ma trace il ne me reste plus qu'une seule solution : inventer le plus gros bobard de la terre. Ce n'est pas facile tous les jours je vous l'accorde, je vis un peu sur la corde raide. Mais quand je vois le vent tourner, je pars avant l'orage... J'ai toujours un coin de tatamis qui m'attend à Rio de Janeiro. (rires)


J. : A quelle heure vous levez-vous le matin et quelle est votre journée type ?
J'ai pour principe de laisser mon horloge biologique me réveiller. Je laisse les volets ouverts, et s'il fait soleil, je suis levé vers les 9h30. Après un solide petit-déjeuner, il faut que je digère. C'est primordial. Une fois j'ai fait la folie d'aller faire du cardio de suite après, j'ai failli tout vomir. C'est un métier à risque, ne l'oublions pas .
Je digère donc en glandant sur internet, je lis votre revue, je m'étire... Ce qui me prend le plus de temps c'est ranger. Les taches ménagères grèvent ma journée, c'est terrible. Si j'ai pas déconné, je vais faire mon cardio en fin de matinée. Vélo le long du canal ou en salle, c'est selon le temps. Muscu, stretching...c'est selon les jours.
A 13 heures c'est le repas. Après j'ai temps libre. Soit je fais mes affaires, soit je sieste. En fin de journée je m'occupe de toute la paperasse administrative associative, de mes nombreux sponsors, du courrier des fans. Et vers 19 heures il est temps de me préparer pour l'entraînement du soir. Vers 22h je suis chez moi pour manger. Puis vers 1h je dors déjà.
Certains prétendent que j'en branle pas une... J'aimerai bien les y voir. Il ne tiennent pas une semaine à ce rythme.


J. : Rouler avec des filles peu gatées par la nature et qui ont un problème de retours gastriques épouvantables cela vous pose t'il un problème ou un cas de.. etc ?
Alors là je vous remercie de soulever ce problème. Les gonzesses c'est bien joli, mais leur place, c'est la cuisine. Je n'ai rien à ajouter à ce sujet.


J. : Vous reconnait-on lorsque vous allez acheter des cakes aux oeufs à Monop' ?
Figurez vous que pas plus tard que hier je suis allé acheté un cake aux oeufs à Monop', et sur qui je suis tombé?? Josette!! Si je t'assure, cette conne elle est caissière là-bas maintenant... Ahh putain qu'est-ce qu'on avait pu la faire chier au lycée celle-là...(grandes tapes sur les cuisses)


J. : On dit que AMAZING ANABOLISATOR KRISZSTOFSKI "le rouleur compresseur polonais" s'entraine parfois avec vous.
C'est vrai. Pas plus tard que hier, il a roulé-compressé un jeune mineur débutant de 25 kilos qui venait pour son cours d'essai. Je lui disais : " Kri-kri, fait doucement, il débute!!" "Oui, me répondait-il, je pas faire force..." et il lui rentrait des omoplates, double-nelson et neck-crank à la volée. Qu'est-ce qu'on a pu se marrer...


J. : On dit aussi que RAZI LE MAZO le célèbre artiste de cirque vous fait quelques visites. Est-ce vrai ?
Effectivement vous êtes bien informés. Nous nous sommes rencontrés lors d'un cocktail chez Eddy Barclay. Il est venu me voir en me suppliant de lui apprendre mon art...Je ne pouvais pas refuser.

Pour finir je tiens à remercier mes sponsors, RMI associates et ASSistANce SOC. CORP. Je salue tous vos lecteurs et je leur souhaite une excellente fin d'année.